Le dzongkha, la langue nationale du Bhoutan, fait partie de la famille des langues sino-tibétaines. Elle est étroitement liée au tibétain et s'écrit en caractères tibétains. Le dzongkha est parlé par environ 700 000 personnes, principalement au Bhoutan, mais aussi en Inde, au Népal et au Tibet.
Le dzongkha est une langue tonale, avec quatre tons : haut, moyen, bas et extra-bas. Il existe deux dialectes principaux, l'occidental et l'oriental, qui ne sont pas mutuellement intelligibles. Le dialecte occidental est parlé dans l'ouest du Bhoutan et le dialecte oriental est parlé dans l'est.
Le dzongkha a une grammaire complexe, avec de nombreux suffixes et particules. La langue n'a pas de genre ni d'article. Les verbes sont conjugués selon la personne, le nombre et le temps.
Le dzongkha est une langue riche et expressive, avec une grande variété de mots pour désigner les émotions et les concepts. La langue a été influencée par le tibétain et le sanskrit et a emprunté de nombreux mots à ces langues.
Le dzongkha est la langue du gouvernement bhoutanais et la langue officielle de l'enseignement. C'est également la langue des écritures bouddhistes. Le dzongkha est enseigné dans les écoles bhoutanaises et il existe un certain nombre d'écoles de langue dzongkha au Bhoutan.
La langue dzongkha est un élément important de la culture et de l'identité bhoutanaises. La langue est utilisée dans tous les aspects de la vie, de la conversation quotidienne aux cérémonies religieuses. Le dzongkha est une langue vivante, qui évolue constamment pour répondre aux besoins de ses locuteurs.