Le syllabaire chypriote est une écriture syllabique utilisée dans l'ancienne Chypre, composée d'environ 200 symboles. L'écriture est attestée du 11e siècle avant J.-C. au 5e siècle après J.-C., et était utilisée pour écrire le dialecte chypriote du grec. Elle est étroitement liée à l'écriture linéaire B, qui était utilisée pour écrire le grec mycénien, et les deux écritures ont une origine commune dans l'ancienne écriture cyprominoane.
On pense que le syllabaire chypriote est dérivé de l'écriture cypro-minoenne, qui était utilisée pour écrire le dialecte grec mycénien. Cette écriture est attestée à partir du 14e siècle avant J.-C. environ et serait dérivée de l'écriture linéaire A antérieure. Le syllabaire chypriote partage de nombreuses caractéristiques avec le linéaire B, notamment le même nombre de symboles et la même structure syllabique.
L'écriture était utilisée pour écrire le dialecte chypriote du grec, qui était parlé sur l'île de Chypre. Ce dialecte était étroitement lié au dialecte attique du grec, et les deux étaient souvent confondus par les auteurs anciens. On pense que le syllabaire chypriote a été utilisé du 11e siècle avant Jésus-Christ au 5e siècle après Jésus-Christ.
L'écriture se compose d'environ 200 symboles, dont la plupart représentent des consonnes. Les symboles sont écrits sous forme de grille, chaque symbole représentant une syllabe. La structure syllabique de l'écriture est similaire à celle du Linéaire B, chaque symbole représentant une combinaison consonne-voyelle.
On pense que l'écriture doit son nom à l'île de Chypre, où elle a été utilisée pour la première fois. Le nom de syllabaire chypriote est attesté pour la première fois au Ve siècle de notre ère, dans l'œuvre du grammairien grec Hesychius d'Alexandrie.
Le syllabaire chypriote est une source d'information précieuse pour les spécialistes du grec ancien. C'est l'une des rares sources d'information sur le dialecte chypriote du grec, et il permet de mieux comprendre l'évolution de la langue grecque. Le syllabaire est également important pour l'étude de la civilisation mycénienne, car il est l'une des rares sources d'information sur cette culture.